«
Orianne ou la meilleure façon d’aimer, c’est la fable
éternelle d’Orphée et d’Eurydice, revisitée
et adaptée aux doutes de l’homme moderne. Dans une sorte
de « quasi monologue », Guillaume et
William, l’amant et le mari, se lancent tour à tour un singulier
défi, celui de reconquérir l’ineffable Orianne-Eurydice.
Par bravade, ils entonnent alors un ultime chant d’amour à
l’adresse de celle qui les a plaqués.
Pièce drôle et émouvante, Orianne ou la meilleure
façon d’aimer explore, à travers Guillaume et William,
deux voies diamétralement opposées. Le premier se veut
Don Juan, séducteur dans l’âme, personnage haut en
couleurs et fantasque, alors que le second, ancré dans une existence
résolument matérialiste, se complaît dans une vie
millimétrée. Ils réaliseront à travers le
départ d’Orianne l’immensité du vide de leurs
vies. A force de remises en question, ils finiront par se ressembler
jusqu’à se fondre l’un dans l’autre dans une ultime
quête de « l’amour idéal ». C’est
l’histoire d’Orianne, femme séduisante et mystérieuse,
qui abandonne du jour au lendemain, et sans explication, son mari et
son amant qui sont accessoirement deux excellents amis...
LA PIÈCE
La fin de la pièce est de ce point de vue-là très
ironique. Que reste-t-il aux hommes, affirme le
mari, sinon le plaisir de s’amuser entre eux ? Ce qui est amusant
c’est de voir que les hommes semblent décidés à
inventer une autre manière de vivre l’amour, sans consulter
la principale
intéressée… Preuve d’un machisme très
ancré ? Cette pièce montre que l’amour est devenu
un objet de contemplation et un sujet de réflexion qui a perdu
sa spontanéité. Mais l’affaire devient cocasse quand
mari et amant s’interrogent ensemble sur la meilleure façon
d’aimer.
NOTE D’INTENTION
Pièce créée en 2007
Metteur en scène : Christophe Vieu
Jouable dans des lieux atypiques tels que : café, médiathèque,
restaurant, intérieur d’appartement…
Structure légère avec très peu de décors,
un seul comédien, installation et démontage très
rapides.
Durée d’environ 1h10, modulable en fonction des besoins
du lieu accueillant le spectacle.
Quelques
mots sur la mise en scène :
Nous sommes partis d’un travail rigoureux sur la posture de l’acteur,
l’horizontalité pour l’amant et la verticalité
pour le m a r i . C e s d e u x l i g n e s correspondent aussi à
leur tempérament profond. L’homme horizontal, celui qui
étend ses ailes, est ancré dans la réalité
qui est plane : c’est le domaine infini de l’expérience,
le champ d’action du coureur insatiable, le pays immense de l’aventurier.
Le mari, plus cérébral, se place lui dans un espace vertical,
vers quoi tend forcément celui qui aspire à l’éternité
et qui veut, au sens propre comme au sens figuré, « s’élever
» dans sa relation amoureuse. C’est du reste ce que fait
William en « plagiant » Guillaume et en le sublimant. La
mise en scène se devait de révéler, en dessinant
ces repères concrets, une sorte de géographie intérieure
qu’elle rend tangible, sans devenir pour autant trop explicite.
Christophe Vieu
O rianne ou la meilleure façon d’aimer est une pièce
qui a posé deux problèmes majeurs de mise en scène,
problèmes que nous avons, je crois, Alain Garcia et moi-même,
complètement réglés au fil de nombreuses séances
de travail sur ce texte.
CHRISTOPHE
VIEUX
Il
a écrit et mis en scène -entre autres- une quinzaine de
pièces dont Conséquences fâcheuses d’une nuit
sans sommeil en 2005, Le Millième joué à la Cartoucherie
de Vincennes en 2006 et Alysson, peut-être en 2007 en collaboration
avec la Compagnie Scène Art qu’il dirige depuis trois ans.
Dans son théâtre, domine la puissance des mots, vecteurs
de la pensée, du sentiment et du fantasme. Son écriture
révèle un questionnement permanent sur ce qui est profondément
enfoui. Elle se distingue par une très grande maîtrise
du dialogue et une efficacité dramatique qui font de lui un auteur
hors normes dans le paysage dramatique français. Son spectacle
« Orianne ou la meilleure façon d’aimer », primé
au festival de Saint-Maur en 2008, porte aussi la marque de sa fidélité
à son acteur fétiche (Alain Garcia) dont le jeu puissant
et fin s’harmonise avec son écriture. A uteur engagé
en faveur d’un renouvellement du répertoire dramatique,
il a créé une bibliothèque entièrement consacrée
au théâtre. En 1998, il est à l’origine d’un
collectif d’auteurs de Seine et Marne qui s’est élargi
à l’ensemble des pays francophones et compte aujourd’hui
une cinquantaine d’écrivains. Cette association de défense
des écritures dramatiques contemporaines (Les Auteurs de l’Ombre)
s’est illustrée par le lancement en 2004 de la première
semaine mondiale des auteurs vivants.
ALAIN GARCIA
Comédien et professeur de théâtre chevronné,
doté d'une solide formation acquise essentiellement au Théâtre
du Lucernaire sous la direction de Luce Berthommé, il interprète
aussi bien des personnages classiques (Oreste dans Andromaque , Créon
dans Antigone...) que des comiques lors de créations (Les Tchatchos,
Les Six Troncs, Double jeu…) Toujours en apprentissage et en quête
de lui-même, il n'a de cesse que de perfectionner son jeu. Il
est co-fondateur de la compagnie Scène Art, structure dans laquelle
il peut donner libre cours à son imagination dans un mode de
travail basé sur la création permanente, chaque membre
étant non seulement comédien mais aussi acteur de l'élaboration
du spectacle sous tous ses aspects. Orianne ou la meilleure façon
d’aimer lui a permis de libérer son potentiel artistique
dans une recherche de vérité basée sur un travail
poussé d’introspection et d’énergies corporelles.
C hanteur à ses débuts, Il découvre la comédie
à 27 ans
avec Jérôme Bonnenfant, qui lui transmet sa passion du
théâtre. Ce sera dès lors le début d'une
grande histoire d’amour.
Contacts
Christophe Vieu
06 15 32 90 02
Alain Garcia
06 50 80 97 29
contact@scene-art.fr http://www.scene-art.fr
Compagnie Scène Art, 9 allée des Chaperons
77170 Brie Comte Robert
ALAIN GARCIA
Cathy Tireloque, Gérard
Bourmeau et Jean-Marc Grimaldi, trois comédiens unis par le plaisir
du théâtre de proximité. Le théâtre
dans la rue, dans les cafés, sur les marchés et même
dans les voitures (" Embouteillage " de Anne-Laure Liégeois
- Grande Halle de la Villette - décembre 2002).
La pièce : " L'île
des Vifs et l'îles des Lents" de
Jean Tardieu
Elle, Lili Pic, tocatante psychospeed,
native de l'Ile des Vifs, où tout s'épanouit et se fane
en moins de deux heures.
Lui, Sosthène Eglogue, philosophiquement moelleux, natif de l'Ile
des Lents, où tout goûte lentement l'éternité.
Comment la virevoltante Lili et le très sage Sosthène
pourront-ils s'aimer ?
L'univers décalé de Jean TARDIEU chez vous.
Une mise en scène tonique et visuelle pour un spectacle tous
publics.
L'after :
prendre du temps pour bavarder entre spectateurs et comédiens,
les Joupala aiment ça.
Titre de la pièce :
"PERSONNE ME REGARDE DANS LA RUE"
Auteur : Jean-Michel Ribes
Durée : 0h40 mn
La troupe
Cathy Tireloque, Gérard Bourmeau
et Mathieu Gaussent, trois comédiens unis par le plaisir du théâtre
de proximité. Le théâtre dans la rue, dans les cafés,
sur les marchés et même dans les voitures.
Résumé : Nadine
et Lionel Brodin, couple parfaitement ordinaire et sans ambition, reçoivent
la visite du capitaine Franchet, 3ème corps, sécurité
appartements 2 à 3 pièces. " Ils ont commencé
? L'attentat est prévu entre 22h et 22h30. " Lionel tentera
de démontrer qu'il s'agit d'une erreur, tandis que Nadine se
réjouira de cette visite inespérée. L'attaque aura
bien lieu. Le capitaine mènera à bien cette énième
mission d'un samedi bien rempli.
L'after
: prendre du temps pour bavarder entre spectateurs et comédiens,
les Joupala aiment ça.
Les Joupala ont une autre spécialité
le "théâtre de proximité sur mesure".
Nous en avions donné un aperçu pour les 10 ans de T.S.M.
avec les "serveurs étranges". Nous sommes intervenus
pour les 50 ans de la FNAC à Val d'Europe en organisant une "visite
guidée pas ordinaire" sur une journée avec les clients.
La pièce : "COUPLE
OUVERT A DEUX BATTANTS " de Dario FO et Franca RAME
Les comédiens :
Evelyne Hubert
Renaud Person Mise en scène :
Camille Page
Durée de la pièce
: 1 h 10
Comédie humaine à
la fois burlesque et grinçante, satire drôle et cruelle
du féminisme et du machisme.
C'est l'histoire d'un couple en crise, avec sa sexualité, ses
coups de coeur, ses coups de gueule, ses rires, sa solitude...
Le mari prône la liberté dans le couple, mais... pour lui
seul ! Eternel conflit entre les deux sexes, complexité des sentiments
et de l'épanouissement à travers le couple. Une histoire
traitée avec humour et sensibilité.
La pièce : " ALICE
AU PAYS SANS MERVEILLES " de Dario FO et Franca RAME.
Durée de la pièce
: 25 minutes
Monologue grinçant extrait de "
Récits de femmes et autres histoires " sur la lutte des
femmes pour leur liberté.
Alice est happée dans
un tourbillon de situations à la lisière de la folie et
de l'excès jusqu'à ne plus savoir qui elle est. Elle nous
entraîne dans un univers cru, inquiétant, grotesque, délirant.
Peut-elle s'en sortir ?
Si les personnes qui reçoivent le
spectacle sont en possession d'un piano, un musicien peut jouer pendant
la représentation et faire une impro ensuite
(le spectacle durerait dans ce cas
environ 1 heure).
La Visite de Victor Haïm
Durée : 1h10
Un vendredi soir, Viviane Lehrbaum-Dumas, psychiatre, se prépare
à partir lorsqu’un homme fait irruption dans son cabinet.
Ce n’est pas un patient, il n’a pas de rendez-vous et il n’en
veut pas. Que veut-il ? Pourquoi est-il là ?
La Visite, c'est l'histoire de la rencontre d'un homme et d'une femme,
mais aussi celle d'une agression. La psychiatre est placée en
présence d'un homme qui résiste aux modes d'investigation
traditionnels que manipule la femme. Celle-ci est fascinée par
cette résistance goguenarde qui semble être tout le contraire
d'une inhibition névrotique. Sans le savoir, elle accepte le
jeu de l'agression. Confrontée à un acte systématique
de démolition de ses certitudes professionnelles, elle finit
par perdre ses repères. Renversement de situation...
Chacun est à la fois victime et bourreau.
On se dévoile, on se dénude, puis on retrouve son milieu,
son monde... On a reçu une visite...
La pièce : "
TRANSFERTS " de Jean-Pierre ABOUT.
6 comédiens
Un dîner de famille comme
tous les mardis. Comme tous les mardis, belle-mère et belle-fille
se font une guerre courtoise mais sans merci. Comme tous les mardis,
les maris tentent de se réfugier dans une belle indifférence
ou une ironie de façade.
Comme tous les mardis, chacun reste sur ses positions.
Bien malgré eux, deux
inconnus vont faire de cette soirée, une soirée particulière
: il suffit parfois d'une projection, d'un transfert de ressentiments
longtemps refoulés, de tensions accumulées ou d'émotions
étouffées, pour que tout se détraque et se modifie.
Et voilà que ce dîner va prendre des saveurs tendres, étranges,
drôles, menaçantes, burlesques.
Comédie satirique contemporaine
La pièce : " LE
CRIME NE PLAIT PAS "
L' auteur : Jean Yanne
Durée : 1h00
Après une caricature
de pièce policière à la Agatha Christie, avec morts
en série B, l'on se trouve dans une salle de commissariat où
un officier instructeur enseigne à trois futurs inspecteurs l'art
d'intervenir en cas de flagrant délit.
La pièce : "
MOTS-NOTES AUX LÈVRES " ou " Impromptu théâtral
pour sextuor à voix et cocasseries"
Les auteurs : Roland DUBILLARD,
Jean TARDIEU, Philippe PERRIARD.
Les comédiens :
Pascale Billard
Aurélie Billard
Hélène Bosviel
David Hersant
Maryse Perriard
Philippe Perriard
Mise en scène :
Philippe Perriard
La troupe : Créée
en 1998 par Claire Rannou et François Charron autour de jeunes
comédiens issus du Conservatoire de Marne la Vallée.
L'objectif de leur travail : explorer l'écriture contemporaine
et les liens qu'elle peut entretenir avec le répertoire de nos
auteurs classiques.
La pièce : " 12
petites apocalypses joyeuses (d'Olivier PY)".
3 comédiens
Entre tendresse et insolence,
cette petite forme divertissante, qui joue beaucoup avec le public,
se présente comme un montage de 12 petites " apocalypses
joyeuses " d'Olivier PY, trublion jubilatoire du théâtre
contemporain.
Durée : 40 mn
La pièce : " Les
Terrasses ". de Gilles Février
2 comédiennes
Durée : 1h10
La troupe : La compagnie des
Sablonautes est basée à Fontainebleau au théâtre
des Sablons. Ils ont fait du théâtre contemporain leur
champ d'exploration.
Sur une terrasse, deux femmes se rencontrent et dans un premier temps
s'affrontent, se jaugent... puis, très vite, l'envie de connaître
l'autre prend le dessus.
Le spectateur assiste alors
à la naissance d'une amitié et découvre deux personnages
hauts en couleur auxquels il va très vite s'attacher. Deux femmes
qui vont se dévoiler avec pudeur : l'espiègle Katia, avec
son accent russe et l'énigmatique Kiki au grand coeur.
Cette pièce pleine d'humour
et de tendresse met en scène deux êtres qui ont en commun
le courage de leurs rêves : "Tu sais je vais partir, je vais
le prendre cet avion...".
Parsemant coups de gueules, réconciliations et fous rires, les
deux personnages nous font voyager vers un "ailleurs" qui
est peut-être "tout à côté"...
La troupe : Créée
en 1989 par la Vallée du Théâtre d’Avon, elle
s’est consacrée aux auteurs contemporains ( Valetti, Ionesco,
Motton, Williams, Albee, etc.) mais aussi à des textes, moins
connus, d’auteurs du répertoire et à des spectacles
musicaux et poétiques.
Elle a créé avec succès
un premier spectacle d’appartement : le cirque des mots et vermeils.
La pièce : Soliloques, dialoques
& réciproques d’Alain Laurenceau.
4 comédiens et le passage éventuel
de l’auteur.
Faut que ça parle ! parce qu’au
théâtre, faut que ça parle ! Bon, c’est déjà
un premier point. Et plus important, ils sont 4 ou 5 à jouer,
c’est selon, et ils viennent même sur la scène. Bon,
ça fait un deuxième point. Et à des moments ils
parlent ensemble ou du moins ils essayent, avec des dialogues drôlement
forts sur le plan dialogue. Alors là, ça fait un troisième
point.
En plus, c’est du théâtre,
la preuve ils le disent ! Et ça, c’est déjà
!
Et si on voulait on pourrait en ajouter des points sur ce drôle
de spectacle drôle. Même que c’est un spectacle où
pour l’apprécier à sa juste drôlerie, il faut
y assister. En famille ou seul ou avec qui on veut, il n’y a pas
de problèmes.
La pièce : Huis Clos de Jean-Paul Sartre a été
représenté pour la première fois en mai 1944, alors
que la France était sous l'Occupation et que les soirées
se passaient souvent dans les caves ou les abris dans lesquels les gens
les plus divers pouvaient se retrouver, sans s'être choisis. Contraints
de faire connaissance, ils ne savaient pas combien de temps les bombes
allaient les obliger à rester " seuls ensemble "…
Aujourd'hui, la télé réalité
offre aux téléspectateurs de multiples exemples d'enfermements
volontaires. Le principe est simple: des inconnus sont enfermés
dans un studio et sont offerts aux regards de millions d' " yeux
grands ouverts, sans répit ". Ils nouent et dénouent
des liens, se rencontrent, se racontent, s'en rendent compte et se déchirent.
Lorsque enfin la porte s'ouvre, c'est la panique, ils ne peuvent plus
se quitter…
Et si l'Enfer se jouait sur un plateau de
télévision ?
Nécessité technique : une porte donnant sur la "
scène "
Avec : Jean-Claude VIOLLE,
Sophie S.K.BEZANCON,
Geoffroy FENAT, Laetitia d'ORTOLI
